si tu n’étais pas là

J’avais toujours rêvé d’être une maman de 3 garçons. Être la seule femme de la famille.
Une femme au milieu de toute cette testostérone.

Quand j’ai pu connaître les sexes de mes bébés dans mon ventre, j’avais beaucoup d’appréhension. Je ne te cache pas que je ne voulais pas entendre l’échographe nous dire qu’il y avait une fille.

Et puis il y a eu. Toi, et ton frère.
Je t’avoue que l’idée d’avoir un petit garçon dans mon ventre, au delà de t’avoir toi aussi, m’a radoucie.
Et je me suis faite à cette idée, avoir des jumeaux « mixtes », le choix du roi comme disent la plupart des gens.

Et dès que tu es née, j’ai appris. J’ai appris à t’appréhender et à appréhender le fait d’avoir une fille à mes côtés. Et il n’aura finalement pas fallu longtemps pour que je me rende compte à quel point il est plus que superbe d’élever une petite fille.

Toi mon tout, ma beauté, ma câline, ma mini moi parfois. Toi avec qui finalement je suis plus fusionnelle qu’avec ton frère. Tu as fais de moi une maman de petite fille et pour tout ça je te dis merci. Merci ma coquette, ma douceur, ma grincheuse, ma danseuse, ma douce, mon essentiel… Tu me rends la vie si douce et si belle chaque jour. Ton rire si communicatif, tes danses à n’en plus finir, tes retouches Labello dans le miroir, tes mimiques de petite princesse, ta coquetterie, tes « attends maman j’ai une super idée », ton bagout, tes délires, ton imagination, je suis fan, et encore plus fan chaque jour.

On m’a souvent dit que la relation mère/fille était quelque chose d’unique et aujourd’hui je ne peux que le confirmer. Et je ne peux d’ailleurs plus dire que j’aurai toujours rêvé de n’avoir que des garçons.
Je pense que j’aurai été déçue de ne pas vivre cette relation que nous avons.

Alors si tu n’étais pas là aujourd’hui, je crois bien que la vie serait bien trop différente et bien moins piquante.

Je t’aime « plus que toute la ville » comme tu me le dis chaque soir au coucher