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9 mois de toi

5 octobre 2016

On y est. L’entrée dans le 9ème mois et plus que 34 petits jours avant de te serrer dans mes bras.

Comme c’est passé vite tout ça… et comme je le soupçonnais je regrette déjà.
Je regrette ces moments où je n’ai pas eu le temps de savourer pleinement cette grossesse, ces moments où tu te manifestais plus que de raison et où j’étais occupée prise par mille autres choses, ces moments où au lieu comme à mon habitude d’être à 3000% j’aurai du me poser et profiter de toi au creux de moi.

Tu le sais, je t’en ai parlé, j’ai fais de mon mieux. Et je continue mais avec ton arrivée si proche maintenant il nous reste encore 2/3 petites choses à fignoler bien que ce ne soit 3 fois rien.
Alors je prends le temps de me reposer, beaucoup puisque la nuit il m’est désormais impossible de dormir (bon en même temps la journée j’y arrive à peine aussi mais au moins je me force à m’allonger).

Et je cours aussi un peu pour les derniers rdv médicaux, les prises de sang, les prélèvements, les rdv sage femme, gynéco, clinique & co.

Je récupère à droite à gauche les derniers achats qui arrivent au compte goutte pour finaliser ton arrivée à la maison et on commence aussi à se dire que le prénom qu’on t’avait choisi en tout début de grossesse est le bon ♥

Dans tout ça, toi tu continues à te manifester comme depuis ce 5ème mois de grossesse où j’ai enfin ressenti tes premiers coups, tu es si éveillé au creux de moi, tu nous fais bien savoir que tu es là alors je profite et savoure encore un peu.

Toute la famille t’attend impatiemment.
Tes 2 petits tiroirs dans ma commode sont prêts, nos valises sont elles aussi bouclées, ta petite tenue de naissance est fraîchement emballée, Mamie t’a déjà tricoté 3 petits gilets, Côme et Maé t’ont acheté tes 1ers doudous et sont comme toujours depuis le début de cette grossesse si affectueux envers toi.

On parle beaucoup de ton arrivée, de ce qui risque de changer, mais on parle surtout de ce tsunami d’amour que tu vas déverser chez nous et on est tous vraiment pressés maintenant.

On est prêt mon bébé, tous.
Enfin. Tu peux arriver ♥

malice et blabla 9 mois de toi malice et blabla 9 mois de toi

PS : l’objectif est donc de pouvoir fermer cette combinaison chinée cet été d’ici aller… 2/3 mois ! 

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5 mois de toi

16 juin 2016

J’avais prévu de vous faire le bilan de mon 1er trimestre de grossesse, de vous parler des petits maux que j’ai eu lors de ces 3 premiers mois, de mes angoisses, de ma fatigue, de mes doutes, etc…

Oui mais voilà que les 5 mois sont déjà là (20 semaines que tu es là) et que je n’ai rien vu passer.
5 mois, si peu, mais déjà trop.

Ces 5 mois sont passés à la vitesse de la lumière.
Je n’ai que peu de temps pour profiter de toi mon bébé, pour me poser, réaliser que tu es bel et bien là.
Je ne te sens bouger que depuis hier et encore c’est tout timide, alors du coup j’oublie.
J’oublie que tu es là et que nous avons toi et moi déjà parcouru la moitié du chemin, déjà.

Je commence tout juste à te concocter une petite garde robe, même si en grande superstitieuse que je suis, j’attends l’écho officielle des 5 mois.

J’ai aussi un regain d’énergie depuis ce 2nd trimestre, que je paie un peu aujourd’hui car j’ai déjà le ventre qui tire et des douleurs dans les reins.

On ne t’a pas encore trouvé de prénom, ton petit espace dans la chambre de ton frère et de ta sœur n’est pas encore prêt, on a pas fait l’inventaire de ce que nous avons et de ce dont nous aurions besoin.
Je sais qu’il est encore tôt pour tout ça mais l’été (enfin les grandes vacances) vont vite arriver, et le temps va encore filer.

Alors, promis je vais essayer de me poser et de prendre un peu plus de temps pour nous deux.
Un peu de temps pour préparer ton arrivée, comme je l’ai fais pour ton frère et ta sœur. Un peu de temps pour apprendre à t’aimer, encore un peu plus chaque jour.

Promis.

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et puis revivre la PMA

1 juin 2016

Comme vous le savez, pour avoir les twins nous avons eu recours à une PMA (souvenez vous).

Pris plutôt rapidement en charge comparés à certains couples, nous avions vécu l’angoisse, les doutes, la peur de l’inconnu, les journées jonchées de rdv, les piqûres, les échographies, les prélèvements sanguins… et tant d’autres.

Dans notre « malheur », nous avions eu cette chance, que notre première tentative de FIV ISCI fonctionne.
2 bébés, d’un coup, inespéré.

Alors on savait. On savait qu’on devrait repasser par là pour avoir un autre enfant et je n’étais pas du tout prête à revivre ce que j’avais vécu 6 ans auparavant.
Ces piqûres qui m’ont anéanties, ce mal de tête permanent, cette ponction ovarienne qui m’a ravagée l’utérus, ces journées qui n’en finissaient pas jusqu’au verdict final…
Je voulais ce nouvel enfant, vraiment, mais je ne voulais pas souffrir physiquement et moralement comme il y a 6 ans.

A bien y réfléchir, j’avais le souvenir d’une douleur physique si atroce que j’avais littéralement peur de repasser par là… Parce que la douleur morale, elle je la connaissais, je l’avais surmonté alors je pouvais bien la surmonter une deuxième fois.
Non ce qui m’effrayais au plus haut point c’était cette douleur dans tout mon corps que j’ai ressenti pendant tout ce traitement…

Mais on a franchi le pas.
J’ai repris mes habitudes d’il y a 6 ans, les rdv piqûres tous les soirs avec mon infirmière à domicile, les prises de sang, les échographies pelviennes, les rdv très matinaux à la clinique, la ponction, le transfert d’embryon et les nombreux suivis post transfert.

Et cette fois ci, je n’ai pas souffert. Enfin quasi pas.
Bien évidemment les piqûres ont un peu piquées, la ponction a un peu tiré et je n’ai pas eu le sentiment d’avoir eu l’utérus charcuté… Cette fois ci c’était différent, plus facilement surmontable physiquement.

En analysant mon ressenti face à cette nouvelle PMA, je crois que j’avais mis la barre du souvenir de la douleur si haut, que celle-ci me tétanisait. Pourtant je l’avais déjà vécu, en travaillant, en cachant à mon employeur ce que je vivais, en jonglant entre mon travail et mes rdv médicaux, un véritable marathon… Alors que cette fois ci, j’étais toute disposée à avoir le temps d’honorer mes rdv sans jongler avec un travail si prenant.

L’attente du verdict suite au transfert n’a pas été aussi longue qu’il y a 6 ans. Je n’ai pas cette fois-ci décompté les jours comme ce prisonnier qui décompte les jours dans sa cellule, j’y pensais à peine à vrai dire.
Bien évidemment trop occupée avec mon quotidien de mère au foyer et mes deux amours à m’occuper.
Mais je savais, tout comme Côme et Maé que ce bébé tiendrai lui aussi.

Et puis on a su ♡

Et pour cette fois-ci, on a gardé le secret juste pour nous, comme une grossesse naturelle, juste parce qu’on avait envie de voir l’émotion chez nos proches à l’annonce de cette nouvelle. Et c’était magique.

Je sais qu’encore une fois nous avons une chance inouïe d’y être arrivé du premier coup, comparé à tous ces couples dont le parcours est si long… je pense tellement à eux si souvent, j’aimerai tant les aider comme je peux aussi…

Je remercie encore du fond du cœur notre spécialiste de la stérilité sans qui nous n’en serions pas là.
Ces enfants nous ne les avons pas fait à 2 mais à 3.
Merci Catherine pour ce nouveau cadeau qui va arriver dans nos vies.

Je vous embrasse et plus particulièrement, vous tous qui luttez et espérez en ce moment…

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l’école buissonnière et l’envers du décor

6 avril 2016

Qui dit maîtresse absente dit pas d’école chez nous puisque je suis à la maison (enfin au chômage).

Et bien évidement qui dit 1 seule maîtresse absente dit souvent culpabilité de mettre le second à l’école alors j’avais décidé que ce serait école buissonnière pour tout le monde ! Continue Reading

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5 ans de vous

15 septembre 2015

C’était dans la nuit du mardi au mercredi.

Ton frère tambourinait fort dans mon ventre et j’avais migré sur le canapé n’arrivant plus à dormir avec ton papa. Je sentais bien que ses coups de pieds si rapides signifiaient quelque chose, alors paisiblement j’ai décidé de me rendormir et de laisser venir.

3h du matin, une vague humide et chaude m’a tirée du sommeil. J’ai d’abord eu peur, peur que ce soit grave. J’ai donc foncé dans la salle de bain, en allumant au passage toutes les lumière de la maison et là j’ai su. J’ai su que la poche s’était percée et que c’était le grand jour.

Je me souviens encore de l’euphorie dans laquelle j’étais et le stress dans lequel votre papa s’était réveillé. Je le revois s’agiter dans tout l’appartement et moi rassemblant mes affaires d’un calme olympien ponctué de rires et de joie.

Je me souviens notre arrivée à la maternité, les futures mamans agonisant dès la porte d’entrée franchie, et moi toujours si calme.

Je me souviens la relève de l’équipe du matin à 6h, ma sage femme – un homme – en blouse rose, le départ au bloc opératoire, la pose de la rachi. Je me souviens de l’interne partie chercher du dissolvant car j’étais encore toute manucurée, je me rappelle de l’anesthésiste qui me parlait sans cesse. Je me revois morte de rire allongée dans cette pièce toute froide, les petites mains s’affairant sur le bas de mon corps déjà tout endormi.

Je me rappelle des visages des deux obstétriciens, des cliquetis des pinces, scalpels & co. Je les entends encore me dire « on va vous faire une cicatrice bikini ».

Je me rappelle de l’anesthésiste qui baissant le rideau me chuchote à l’oreille « je vois des petites fesses ».
Et 5 secondes après, je me rappelle avoir entendu ton premier cri. Ce petit cri qui en 1 seconde à peine changea tout.

Je te revois collée à moi l’espace de quelques secondes pour un baiser avant d’aller retrouver papa dans la salle d’à côté. Je me rappelle, à peine avoir eu le temps de bien te regarder, qu’un second petit cri à jailli dans ce bloc tout froid. Ton frère. Que j’ai à peine entre aperçu et qui a vite rejoint une couveuse bien chaude à tes côtés.

Chaque année, je me refais le scénario de votre arrivée dans notre vie. Chaque année, aucun détails ne m’échappe et chaque année j’ai la nostalgie de ces premiers instants.

5 ans de vous mes chéris. C’est encore si peu mais déjà trop.

Je vous souhaite le meilleur pour cette nouvelle année, j’espère être une maman suffisamment bonne pour vous et j’espère que vous continuerez à nous combler de bonheur comme en ce matin du 15 septembre 2010 à 9h50 et 9h52.

Joyeux anniversaire mes amours, vous êtes mes plus beaux cadeaux.

Maman

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lifestyle

j’aimerai être comme toi

14 avril 2015

Suite à mon dernier billet sur ma vie de maman au foyer, j’ai reçu un mail.

Un mail qui m’a permis de m’apercevoir encore plus que ce que nous renvoyons, nous blogueuses, comme image n’est pas seulement une image de partage de quelques moments de vie piochés et choisis mais une image d’une vie parfaite, sans contraintes, sans accrocs et sans problèmes.

Aujourd’hui, j’ai envie de rectifier le tir.

La vie sur les réseaux sociaux est bien évidemment la photographie de « morceaux choisis » (sauf pour certains qui ont fait le choix de tout – ou presque – dévoiler). Comme un peu un magazine qu’on irai acheter au kiosque, on y met les formes, un peu de douceur, des jolies photos, des moments de vies heureuses pour se rappeler des petits bonheurs qui nous font oublier le reste.

On m’a demandé comment je faisais pour jongler entre mes enfants, mon blog, mes passions, mon homme, ma vie sociale et professionnelle… comment je faisais pour toujours bien looker mes enfants, être à l’affût des bons plans et avoir cette vie « parfaite ». On m’a dit qu’on aimerai « être comme moi ».

Loin de là cette vie la de mon côté et bien heureusement pour moi, la vie n’est pas un long fleuve tranquille, sinon elle serait si morose.

Ici je partage ce qui a mon sens me fais « tenir » : la vie avec mes enfants, mes passions comme la déco et la mode enfantine, mes bons plans et autres trouvailles. Je ne pense pas que me livrer davantage ai du sens à ce jour pour moi bien qu’il m’arrive parfois au détour d’un article de parler un peu plus de moi en profondeur.

J’ai souvent soulevé des questions sur la maternité, des problèmes liés au développement des enfants ou encore des questionnements sur ma vie de maman, mais je ne vous cache pas que je ne suis pas prête à aller au delà, une partie de moi préférant rester secrète et trop se dévoiler n’est pas dans ma nature.

Mais comme vous, je me pose de nombreuses questions sur ma vie, l’actuelle et la future. Comme vous mes enfants font des crises, des caprices, sont infernaux et m’en font voir de toutes les couleurs, comme vous je suis une maman qui crie parfois, qui doute, comme vous je me compare aux autres (et même aux autres blogueuses), comme certaines d’entre vous je suis actuellement sans emploi, et suis passée par une année personnelle très difficile, comme vous j’aimerai pouvoir être une wonder woman celle qui assure à la maison, avec ses enfants, son mari, ses copines, ses passions, son boulot… mais ça c’est impossible ou alors je n’ai pas trouvé la formule magique et cette société de la performance ne nous aide non plus pas à se recentrer sur l’essentiel.

C’est ça le mot : l’essentiel.
Ici c’est un peu ce dont il est question. L’essentiel, la famille. Ma famille. Celle que j’ai construite, celle qui me porte, me pousse, me soutient, me fait me dépasser encore plus chaque jour, celle qui est ma béquille. Celle dont j’ai envie de partager le quotidien, car ce blog c’est mon espace de liberté mais aussi un album des souvenirs de famille.

Alors à toutes, n’essayez pas trop de vous comparer à l’image que nous renvoyons nous les blogueuses, ce n’est pas la vraie vie, enfin ce n’en est qu’une partie et non pas celle que nous vivons 24h sur 24. Et pensez aussi que nous sommes comme vous et que nous vivons et traversons quotidiennement les mêmes choses que vous, sauf que nous ne les mettons pas en avant.

Ne vous dénigrez pas en pensant être moins bien. Le propre de l’homme est toujours de se comparer aux autres, mais à trop se comparer on s’oublie soi même et on ne se regarde même plus.

Le seul conseil que je puisse vous donner : regarder vous plus et recentrez-vous sur le plus important.

Je vous embrasse.

 

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NB : la photo n’a rien à voir avec la choucroute mais j’ai comme qui dirai un message à faire passer à l’amoureux, je n’ai aucune photo de moi seule